lundi 27 février 2017

Nouveau look !

Résultat de recherche d'images pour "besoin de changement"

Cela fait déjà un moment que rien n'a changé ici. Et puis, en ce moment, la poussière a tendance à se glisser entre les tapis avec la plus grande rareté de mes articles. Et là, tout à coup, quelques minutes précieuses se sont présentées à moi et je les ai saisies pour en profiter pour faire un peu de propre par ici.

Je ne sais pas si mes lecteurs se lassent mais moi oui. J'avais envie de changer le papier peint, raviver les couleurs et donner une nouvelle jeunesse à ce blog. Un petit lifting pour fêter les presque 5 ans du blog. Nous voilà donc repartis sur un nouveau code visuel.

J'ignore si ça vous plaira, dites-le moi en commentaire ! Et si vous avez des idées ou des compétences pour faire ça mieux que moi, vous êtes les bienvenus !

Bonne semaine à tous !

vendredi 24 février 2017

Simplifier



Avec quatre enfants, un mari, deux trois choses à faire à la maison, un boulot, peut-être même deux voire même trois, sans compter quelques "petits" engagements associatifs...inutile de vous dire que j'ai besoin de SIMPLIFIER les choses  pour réussir à avoir malgré tout un peu de temps disponible, libre, sans contraintes...

J'ai longtemps cherché le bouton pause, et d'une certaine manière je l'ai trouvé ! En m'inspirant ici ou là de ce que font les autres, j'ai pu adapter certaines "techniques" chez moi. Je vous livre tout ça dans un joyeux bazar (c'est ce que je fais le mieux !).


- Quand Mari/enfant/collègue vient me voir et tourne autour du pot, dès la première interruption, je lance "qu'attends-tu de moi". On va droit au but et la réponse arrive rapidement ensuite, on gagne du temps !

- Je suis une adepte du petit pas de fourmi, donc chaque jour (et spécialement en ce moment où j'ai un gros projet sur le feu), dès que j'ai un moment, j'avance le projet. Exit la procrastination. Que ce soit pour le rangement, le ménage, le désencombrement (qui permet de bien simplifier aussi !), chaque petit pas fait, c'est toujours ça de pris ! Et si ce n'est pas fait dans le temps imparti ce sera pour la semaine d'après ! Finalement il n'y a pas tant de choses qui nécessitent d'être traitées en urgence.

- Je m'octroie des pauses, des vraies pauses, des moments où je ne fais rien : lecture, peinture, un bon film, une papote autour d'un café avec une amie, même le trajet de métro est optimisé...en fermant les yeux, en respirant jusqu'à mon terminus :  de quoi recharger les batteries avant de retrouver toute la famille.

- En groupant les activités les mêmes jours pour tous les enfants et si possible près de chez moi (sinon c'est qu'ils y vont tout seuls !).

- En faisant un emploi du temps perso que je respecte à la lettre. Je m'interdis de déborder, tout doit être fait dans le temps imparti. Sont aussi consignées dans cet emploi du temps les plages dont je dispose plus librement (pour prendre un café, faire de la peinture etc... si vous suivez bien)

 - En ne faisant les courses qu'une fois tous les 15 jours pour l'épicerie et les produits d'entretien, une fois par semaine pour les frais. Le reste du temps je ne rentre dans aucun magasin...quelle liberté ! Je sais qu'en passant par le drive je pourrais gagner encore plus de temps et d'énergie mais j'ai trop besoin de voir ce que j'achète pour le faire.

 - Cuisiner les desserts lactés en même temps que mon petit déjeuner. Généralement c'est du lait qu'il faut surveiller et pas grand chose de plus. A moi les yaourts maison, les "danettes" maison et autres laitages...Sans aucun effort !

- En délégant à fond auprès des enfants et du mari.

- En faisant des menus, je gagne un temps fou de contemplation du frigo sur la thématique  "qu'est ce que je vais bien pouvoir faire pour le dîner ???". Et je peux même m'avancer quand j'ai du temps.

- En préparant plusieurs repas en même temps. Puisque je suis coincée aux fourneaux, autant optimiser ! Que de temps économisé, et puis c'est plus simple pour la vaisselle. Quel bonheur de rentrer chez soi et de savoir que le repas est déjà prêt  (voire même ceux des jours suivants).

- Suite du tiret précédent : je fais les plats en grande quantité pour pouvoir les congeler, soit en petites portions pour mes enfants qui rentrent déjeuner seuls à la maison, soit en plat familial pour une autre semaine.

- En faisant ma feignasse.

- En me levant un peu tôt et en suivant des routines. Comme je suis en pilote automatique, je peux penser à autre chose en même temps. Quand je pars le matin, j'ai déjà réglé un certain nombre de petites choses mine de rien.

- En suivant la petite astuce "Fly lady" qui consiste à ne pas quitter une pièce sans avoir fait ce qui prend 5 minutes. Cela ne paraît rien, mais ça change tout et ça permet de ne pas être débordée.

- En optimisant mon efficacité personnelle. Je ne vaux rien le soir, impossible de hiérarchiser correctement mes efforts à ces heures-là, alors, je ne me mets aucune pression (je passe même à l'état larvaire pour tout vous avouer) et je choisis de faire les choses quand je suis efficace.

- Enfin, en étant bienveillante avec moi-même. Même avec ces astuces-là, tout est loin d'être parfait, et c'est très bien comme ça. Je fais de mon mieux chaque jour, et parfois mon mieux n'est pas dingue du tout ! Accepter que tout ne soit pas parfait, que les lits ne soient pas toujours faits, que mes enfants soient mal coiffés, mal habillés, que ma maison ne soit pas toujours au top, mes projets pas incroyables...lâcher-prise...Et on rattrape ça quand l'énergie et le temps sont au rendez-vous ! (qui a dit que cela n'arrivait jamais ?  Pfff...)

Et vous, quelles sont vos astuces pour gagner du temps ? (Que nous puissions tous en profiter !)

vendredi 17 février 2017

Le porteur d'eau



En Inde, un porteur d'eau avait deux grands pots qu'il portait sur ses épaules, accrochés aux deux extrémités d'une perche. L'un des pots était fêlé, tandis que l'autre était parfait. Chaque jour, le porteur d'eau allait remplir ses pots au ruisseau et les ramenait à la maison du Maître/ Le pot parfait arrivait complètement rempli tandis que le pot fendu, laissant échapper son eau, arrivait seulement à moitié plein.

Evidemment, le pot parfait était fier de ses dons : il remplissait extrêmement bien le rôle pour lequel il avait été créé. A l'inverse, le pot fendu avait honte de son imperfection, il se sentait misérable parce qu'il ne pouvait accomplir que la moitié de ce pourquoi il avait été conçu. Un jour, au bout de deux ans, il parla au porteur d'eau alors qu'ils se trouvaient près du ruisseau :

"J'ai honte de moi et je veux m'excuser.
- pourquoi, demanda le porteur d'eau, de quoi as tu honte ?
- Durant ces deux années, je n'ai été capable de faire que la moitié de ma tâche parce que cette fêlure me fait perdre de l'eau tout au long du retour, jusqu'à la maison du Maître. Et à cause de mon imperfection, tu as du travail supplémentaire et tu n'es pas pleinement récompensé de tes efforts."

Le porteur d'eau se sentait tout désolé pour le vieux pot fendu. Dans sa compassion, il lui dit :  "Rentrons à la maison du Maître, et je veux que tu fasses attention aux jolies fleurs qui ont poussé le long du chemin."

Comme ils remontaient la colline, le pot craquelé remarqué que le soleil chauffait de belles fleurs sur le côté du chemin, et cela le réjouit. Cependant, sur la fin du trajet, il se sentit de nouveau malheureux : comme à l'accoutumée, il avait perdu la moitié de sa charge. Il s'excusa encore auprès du porteur d'eau pour son échec. Le porteur lui dit: "As-tu remarqué qu'il y avait des fleurs seulement du côté de ton passage, et non du côté de l'autre pot ? c'est parce que j'ai toujours su que tu avais ce défaut, et je l'ai tourné en avantage. J'ai planté des graines seulement du côté de ton passage et chaque jour, lorsque nous revenons du ruisseau, tu les arroses. Pendant deux ans, j'ai pu cueillir ces jolies fleurs pour décorer la table de mon maître. Sans toi, tel que tu es, il n'y aurait pas cette beauté pour donner de la grâce à sa maison."

Source : La psychologie positive avec les enfants. Agnès Dutheil


lundi 6 février 2017

Mon âne, mon âne a bien mal...


« Un jour, l’âne d’un fermier tomba dans un puits.
L’animal gémissait pitoyablement depuis des heures, et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il décida que l’animal était trop vieux et que le puits devait disparaître de toute façon. Il n’était donc pas rentable de récupérer l’âne.
Il invita tous ses voisins à venir l’aider.
Tous se saisirent d’une pelle et commencèrent à combler le puits.
Au début, l’âne réalisa ce qui se produisait et se mit à crier terriblement. Puis, au bout de quelques secondes, à la stupéfaction de chacun, il se tut. Quelques pelletées plus tard, le fermier regarda finalement dans le fond du puits et fut très étonné de ce qu’il vit : à chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l’âne faisait quelque chose de stupéfiant.
Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.
Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l’animal, il se secouait et montait dessus…
Bientôt, à la grande surprise de chacun, l’âne sortit hors du puits et se mit à trotter ! »
Bilan : Peu importe les problèmes que nous rencontrons et les jugements que l'on peut porter sur nous, réfléchissons, changeons de stratégie et grimpons dessus pour nous élever.

vendredi 3 février 2017

Activité volcanique



J'ignore comment les choses se passent chez vous, mais chez moi quatre volcans ont élu domicile. Un volcan c'est sympa parce que ça fertilise la terre tout autour et qu'on peut y faire de splendides récoltes, la fertilité y est sans égal. Mais lors de l'éruption, on se demande bien qu'elle idée nous a prise d'aller un jour nous installer sur ses flancs et on oublie instantanément toutes nos bonnes impressions.

Dans ces moments d'activité volcanique intense, on a quelques difficultés à se souvenir des bons moments de récolte. Difficile effectivement de trouver charmant et aimable cet ado qui vocifère, qui vous sort par les yeux avec son cahier de doléance inépuisable, sa mauvaise fois infinie et j'en passe. Compliqué aussi de voir dans cet enfant qui hurle dans toute la maison, dont on obtient pas la coopération, qui nous demande de répéter cinquante fois la même chose, cette prunelle de nos yeux que l'on aime plus que tout.

Alors, pour ces moments volcaniques, je vous propose de vous rédiger une petite liste de 25 raisons pour lesquelles vous aimez votre enfant. Choisissez-les tous si vous pouvez, mais celui qui vous met le plus dans tous vos états plus particulièrement si vous n'avez pas le temps de le faire pour tous.
Allez hop, un papier, un crayon et on liste toutes ces bonnes raisons et on garde la liste bien au chaud pour les moments où nous vacillons.

Parce que les volcans, je les préfère comme ci-dessous mais que pour obtenir un beau volcan, il en faut des éruptions....

mercredi 1 février 2017

Comme les 5 doigts de la main


Me revoilà enfin après quelques semaines très chargées !
Ces semaines ont été, entre autres, l'occasion de rencontrer Florence Peltier de Deux heures pour. Vous connaissez peut-être, j'en ai déjà parlé ici, ce site qui délivre très régulièrement des petits trucs tout simples, des petites astuces, des réflexions pour nous aider à faire ces petits pas chaque jour, ces améliorations qui ne nous demandent pas de gros efforts, qui nous paraissent anecdotiques mais qui mises bout à bout nous font progresser à pas de géant.

Voici un de ses "trucs" pour aider nos enfants (et nous-mêmes) à avoir plus confiance en eux.
Comme toujours sur ce blog, une proposition qui nécessite un matériel extrêmement limité. Une main. Vous avez juste besoin d'une main. Donc si vous êtes manchot d'une main, ça marche toujours. Et si vous n'avez plus de main, empruntez celle d'un ami.