mardi 17 juin 2014

Les 10 choses que j'aurais aimé savoir avant de me lancer dans l'allaitement...

les 10 choses que j aurais aime savoir avant de me lancer dans l allaitement Les 10 choses que j’aurais aimé savoir avant de me lancer dans l’allaitement
Photo issue du site So Busy Girls

Voilà ma dernière contribution au site So busy girls à partir d'une idée de sujet de la rédaction ...

  1. Même si c’est naturel, il y a une technique simple, un coup de main à prendre pour que cela se passe bien. Le fait d’avoir peu ou pas d’exemples dans son entourage n’aide pas.
  1. Que la pommade Lansinoh (c’est celle que j’ai utilisée, il y en a sûrement d’autres très bien) marche très bien pour éviter les crevasses du début d’allaitement (surtout quand c’est le premier et qu’on ne maîtrise franchement pas la technique).
  1. Se dire que si les débuts sont parfois compliqués (engorgements, crevasses pour les maux les plus courants), il y a toujours des solutions simples et tout se passe vite beaucoup mieux(contacter la Leche league, des amies qui ont allaité plusieurs enfants, bref, des gens VRAIMENT compétents en la matière). En cas de souci, de doute, de baisse de moral, il ne faut pas attendre pour se faire aider.
  1. Qu’il est rarissime qu’une femme n’ait pas suffisamment de lait. Donc on arrête d’écouter nos mères et grand-mères dire que « c’est normal, dans la famille, les femmes n’ont pas de lait. ». Elles ont peut être eu une mauvaise expérience. C’est tout. La génération précédente n’y connais strictement rien en allaitement, faute d’avoir pratiqué. Quasiment tous leurs conseils en allaitement ne valent pas une cacahuète, que ce soient des professionnels ou non. Rien ne vaut les conseils d’une mère qui a vraiment allaité.
  1. Que chaque allaitement est différent, même au « sein » (mouhahah) d’une même fratrie.Chaque bébé a des besoins spécifiques. J’ai eu  quatre bébés et quatre allaitements différents. Six mois d’allaitement pour les 2 premiers où je n’en pouvais plus au bout de 6 mois trouvant la responsabilité de « bien »nourrir mon petit très lourde (chacune ses lubies…), 8 mois pour la troisième sans problème particulier et hum hum… 21mois pour la dernière (c’est elle qui a voulu passer direct au bol du matin).
  1. Accepter que le bébé puisse avoir des besoins particuliers, comme le besoin de succion ou de réconfort qui demandent du temps et de la disponibilité. L’allaitement ce n’est pas seulement nourrir son bébé, ce qui explique qu’on puisse passer ses soirées avec un bébé qui suçote le bout de sein. Si on n’a pas envie de ça, la tétine ou les bras de papa, ça marche bien aussi ! Ce n’est pas un caprice pour un bébé d’avoir ces besoins-là, seulement une nécessité vitale.
  1. Savoir que rares sont les PMI, les pédiatres et les médecins en général qui comprennent un peu ce qu’est l’allaitement. Ils commencent seulement maintenant à s’appuyer sur des courbes de poids qui ne sont pas celles de bébés nourris au biberon. Dans la mesure du possible, on choisit un médecin « allaitement friendly » et tout se passera bien.
  1. Une fois passés les débuts un peu chaotiques, il y a des moments de transition dans l’allaitement où le bébé semble demander plus et plus souvent. Si on suit le bébé tout se passe bien, en revanche si on suit les conseils de la génération du dessus, ça se gâte franchement parce qu’un bébé au sein, ça ne boit pas nécessairement toutes les trois heures. Pour ma part, il y a visiblement eu plusieurs transitions : vers 10 jours et vers 4 mois, puis vers 6/9 mois où tout roule sans souci, mais c’est très variable et il se peut qu’on ne s’aperçoive de rien.
  1. Que le « cododo » peut éviter beaucoup de fatigue aux mères. J’ai attendu le quatrième pour me lancer. Pendant la première partie de la nuit, bébé dormait dans son lit dans notre chambre puis dès la première tétée « de nuit », il rejoignait notre lit, à mes côtés (et pas au milieu des parents), notre lit étant sécurisé sur le côté par une barrière de lit. A part si elle est droguée ou ivre, une mère ne peut écraser son enfant dans son sommeil, donc exit les jugements débiles sur le sujet. Mais je comprends que certaines ne soient pas tentées ! Dommage pour moi d’avoir attendu le quatrième pour le faire car les tétées de nuit se font alors dans un demi-sommeil et une quasi–autonomie du bébé (même tout petits, ils se mettent à ramper pour attraper le sein, incroyable !). Et ça n’empêchait pas la vie de couple puisque la première partie de la nuit se passait sans bébé ! Que le bébé ne fasse pas ses nuits devient un détail tellement c’est moins fatigant vu comme ça (si, si, je vous jure !). Et puis c’est tellement doux…
  1. C’est accepter de faire confiance. A soi et au bébé.  Le bébé, si on est un peu attentif, dit très bien ses besoins. Et nous avons tout ce qu’il faut pour bien y répondre. Avec une bonne dose de confiance réciproque, tout est plus facile.
  1. Je n’ai pas pu m’arrêter à dix, donc onzième et dernier point. Dans cette histoire d’allaitement, tout est une question de motivation et d’envie. Personne n’est obligé à rien (à part cas particulier). On fait comme on le sent. Mieux vaut un bon biberon donné avec amour qu’un allaitement fait sans que le cœur  y soit. Le seul regret que j’ai, c’est que beaucoup de femmes arrêtent faute de soutien au moment opportun (y compris parfois du conjoint qui croit bêtement qu’on lui ôte les nichons de la bouche) et que cela me semble vraiment dommage d’arrêter pour cette raison. J’ai eu la chance d’être soutenue par mon mari qui ne mettait aucune pression dans ce domaine. Compte tenu de ce que j’ai pu voir autour de moi, ça peut grandement aider  alors que l’inverse peut facilement compromettre la poursuite de l’allaitement.
Un dernier mot pour finir et pour que tout se passe mieux : confiance.

5 commentaires:

  1. Je plussoie tout, mais surtout la nécessité de trouver les bons interlocuteurs, quelqu'ils soient, ceux qui vont donner la confiance.

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  2. Tout ce que tu as décrit dans cet article est tellement vrai! Moi aussi j'aurais aimé savoir avant de commencer qu'il fallait pas forcément écouter les conseils (souvent contradictoires) des médecins, sages-femmes et autres...Heureusement que je suis une tête de mule et que je me suis entêtée sinon j'aurais dû arrêter au bout de 7j. Rien de mieux qu'une maman qui a déjà allaité, là je te rejoins complètement! Seulement voilà pendant les cours de prépa on nous a présenté la LLL comme des "extrémistes" ,véridique, alors que leur conseils m'ont sauvé l'allaitement...! Bref, j'espère que beaucoup de mamans vont lire ton article!

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    1. Pour ma part, je n'est pas été totalement convaincue par la leche league, too much pour moi. en revanche des mamans qui allaitaient le plus naturellement du monde (et dans un monde plus proche du mien que celui de la LL) m'ont vraiment aidée et appris à me faire confiance.

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    2. Hé, hé, il y a aussi plein d'associations locale de soutien à l'allaitement, pas que LLL dans la vie!!

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